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ville de vanves - Page 519

  • UN WEEK END MEMORIEL PROLONGE A VANVES POUR LE 11 NOVEMBRE

    Vanves célébrera comme chaque année, le 11 Novembre dans deux lieux emblématiques de la ville. Auparavant, la Veille, les associations d’anciens combattants (UNC et FNACA)  auront ramenés de l’Arc de Triomphe, le flambeau contenant la Flamme Sacrée qui est ravivé tous les soirs à 18H30

    Le carré militaire du Cimetière : Il n’a vu le jour qu’en  1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais. Sachant que plus de 700 vanvéens sont morts pour la France entre 1914 et 1918 sur une population de 14 500 habitants à l’époque. L’association des généalogistes de Vanves a recensé la fiche photo, l’acte de décés, le registre matricule… de tous ces morts pour la France enterrés dans ce carré. Elle avait que découvert que 5 tombes sont doubles, rassemblant des fréres, et une le pére et son fils. Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé. La plupart des 15 soldats russes « morts pour la France, et enterrés dans le carré militaire de Vanves, avaient été hospitalisés au lycée  Michelet, transformé alors en hôpital, avant de décéder colmme le capitaine Nicolas Voloschinoff, les soldats Marouchine ou Kertachaw, le sous-lieutenant Alexandre Remizoff,

    Le monument aux morts :  Accolé à un mur du cimetiére le long de la rue René Sahors et face à la rue Guy Mocquet menant à l’hôtel de ville, il était situé avenue Antoine Fratacci, au pied du square de la Mairie, avant la construction du Centre administratif et de sa tour d’habitation au début des années 70. Au lendemain de l’Armistice,  le Conseil Municipal de Vanves avait donné le 28 Mai 1920,  son feu vert pour édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Mais il a décidé finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci).  Entretemps, et trés rapidement, Aristide Duru, alors maire de l’époque, a  inauguré le 2 Novembre 1919 la plaque artistique «indestructible» destinée à perpétuer les noms des enfants de Vanves morts pour la France dans l’hôtel de ville : 607 vanvéens tombés au champ d’honneur y sont inscrits. D’autres plaques commémoratives furent apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.

  • VANVES ET LES TRANSPORTS EN COMMUN : LA REGION REPARE DES INJUSTICES ET INCITE A UTILISER DES TITRES DE TRANSPORTS DEMATERIALISES

    Les vanvéens  qui prennent les transports en commun ont eu le droit à un cadeau pour certains d’entre eux, ce qui est rare en ces temps qui courent, avec le pass Seniors, mais une mauvaise surprise avec l’augmentation du carnet de tickets de métro en carton depuis le 1er Novembre. A un moment où il est beaucoup question de transports, avec les gréves surprises à la SNCF, et celle du 5 Décembre qui s’annonce très dure, comme le 13 Septembre dernier. Des sujets abordés  lors du Conseil d’Administration de Ile de France Mobilités, haute autorité des transports franciliens,  où siége Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional,  mercredi dernier, avec l’audition des PDG de la SNCF et de la RATP. Et où sa présidente, Valérie Pécresse,  a défendu le service minimum, l’indemnisation des voyageurs touchés par ses gréves intempestives, et surtout lorsque ce dernier n’est pas assuré, en prévenant les syndicats : «Un mouvement sans service minimum desservirait leurs causes ! »

    La région Île-de-France a mis en place  un Pass Senior  pour les franciliens de 62 ans et plus,  sans activité professionnelle ou travaillant moins d’un mi-temps, leur permettant de se déplacer sur le réseau des transports publics régionaux à moitié prix. Il fonctionne sur le même principe que le Navigo annuel utilisé par les salariés. Il est pris en charge à 50 %, non pas par une entreprise, mais par la région via Ile de France Mobilités (ex-Stif). Le Navigo Senior coûte 37,60 euros par mois, au lieu de 75,20 euros au plein tarif, soit un gain de pouvoir d’achat de 451,20 euros par an pour les utilisateurs. «Je répare une injustice tarifaire. Les Franciliens de plus de 62 ans payant des impôts étaient les grands oubliés de la politique des transports en commun franciliens. Ils n’avaient droit à rien, contrairement aux jeunes avec Imagine’R ou aux actifs avec le remboursement de leur employeur» explique V.Pécresse. Mais pour les titulaires de la carte améthyste, comme les anciens combattants, par exemple, ce n’est pas intéressant, car ils ne paient de 25 €, cmome le constatait l’un d’entre eux ces derniers jours dans le local de l’UNC Vanves.

    Mais comme d’habitude, les bonnes nouvelles sont accompagnées de mauvaises :  Ce 1er novembre, le carnet de 10 tickets de métro, de 14,90 à 16,90 euros, mais le ticket t+ individuel reste à de 1,9€. L’objectif de cette augmentation de plus de 13% a pour but d’accélérer la transition vers les titres de transport dématérialisés mais par la même occasion elle viendra mécaniquement décourager les usagers à utiliser ce type de support en carton entraînera mécaniquement un rejet des transports en commun pour les utilisateurs occasionnels ou ceux qui ne souhaitent pas passer au numérique, les personnes qui ont une difficulté, voire une incapacité à utiliser les appareils numériques. Pour certains élus, Le ticket t+ doit rester une alternative à la dématérialisation, permettant à n’importe quel usager de prendre les transports en commun sans être obligé de passer par l’achat ou le rechargement d’une carte, ou encore savoir si son téléphone portable est compatible et dispose de la bonne technologie pour pouvoir bénéficier de cette dématérialisation.

  • REMISE DES MEDAILLES DU TRAVAIL A VANVES : UNE CEREMONIE DESUETE QUI FAIT LA FIERTE DES ACTIFS

    Une soixantaine de vanvéens  étaient présents à l’hôtel de ville mardi soir, pour la traditionnelle cérémonie de remise  des médailles d’honneur du travail ptrésidée par Bernard Gauducheau, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Gabriel Attal conseiller municipal, Isabelle Debré vice présisdente du conseil départemental,  7 maires adjoints, 5 conseillers municipaux dont Jean cyril Le Goff qui réçu une  médaille d’argent du travail avec 38 récipiendaires dont 16 argents (20 ans), 12 Vermeil (30 ans), 5 or (35 ans) 5 grand Or (40 ans). Deux vanvéens ont été fait citoyens d’honneur à cette occasion : Catherine De Santi, qui termine sa carrière comme proviseur du lycée Louis Dardenne, Leone Murator (sur la photo) qui a terminé sa carrière comme gardien de la paix, aidant les enfants à traverser à la sortie des écoles de Vanves

    L’histoire de la Médaille d’Honneur du Travail, est certainement la plus complexe à retracer parmi les décorations civiles françaises, tant par le nombre de textes qui, au fil des années de son existence, ont été promulgués, que par les nombreux changements d’intitulés de son ministère, dont il est très difficile d’établir une liste précise : La médaille d’honneur du travail créé le 15 Mai 1948 remplace la médaille d’honneur du ministère du Commerce et de l’Industrie (1886), la médaille d’honneur du ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale (1913) appelée aussi médaille d’honneur des vieux serviteurs

    Elle est destinée à récompenser l’ancienneté des services honorables effectués par toute personne salariée chez un seul employeur. Elle est décernée deux fois par an à l'occasion du 1er janvier et du 14 juillet, soit selon les dernières statistiques, entre 300 000 et 400 000 par an, surtout depuis qu’elle a connu une évolution concernant le nombre d’employeurs (4 au lieu d’un seul depuis 1994, illimité depuis 2000°), avec un record de 585 820 Médailes en 1985 «Aujourd'hui récompenser quelqu'un parce qu'il a vieilli dans l'entreprise est décalé par rapport à la réalité de l'emploi. Autrefois, quelqu'un qui changeait souvent d'employeur était qualifié d'instable. Aujourdhui, quelqu'un qui n'en change pas assez est vu comme manquant de mobilité, d'initiative» explique t-on à l'Institut Supérieur du Travail (IST) qui précise qu’elle est attribuée à tous les niveaux hiérarchiques selon les mêmes critéres.  Elle comporte 4 échelons : la médaille d'argent décernée après 20 ans de services, de vermeil décernée aux titulaires de la médaille d'argent comptant 30 ans de service,  d'or décernée aux titulaires des deux précédentes comptant 35 ans de service, et  grand or décernée aux titulaires des trois précédentes comptant 40 ans de services.

    Enfin, il parait que, si les entreprises l'ont prévu dans leurs conventions collectives, la médaille peut s'accompagner d'une prime, exonérée d'impôts jusqu'à un mois de salaire - contrairement aux primes d'ancienneté. Les titulaires reçoivent un diplôme mais s'ils veulent une vraie médaille, c'est à leur frais